PubliK Figure est une chronique qui a pour objectif de vous faire découvrir, chaque semaine, une personnalité liée à la Hallyu, à la culture coréenne.
Pour l’ouverture de cette première chronique, nous accueillons Sonikem : un artiste au parcours impressionnant et aux multiples facettes : Sonikem, également connu sous le nom de The Genius. Chanteur, rappeur, compositeur et DJ, Sonikem est une figure incontournable de la scène musicale internationale. Il est également le fondateur du magazine Blender, une plateforme qui reflète sa passion pour les échanges culturels et artistiques. Dans cette interview, il nous parlera de son parcours, de ses collaborations avec des artistes coréens tels que Young-Ill, et de son projet ambitieux « Stardust Korea », qui mêle musique, voyages, et découvertes culturelles. Préparez-vous à plonger dans l’univers d’un artiste visionnaire et passionné.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je suis Sonikem, aussi connu sous le nom de The Genius. Je suis chanteur, rappeur, compositeur et DJ. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis également le fondateur du magazine Blender.
Peux-tu nous parler de ta rencontre avec Young-Ill ?
En tant que compositeur, j’aime collaborer avec des artistes au-delà des frontières françaises. J’adore voyager et explorer des scènes musicales internationales. J’ai déjà travaillé aux États-Unis, en Angleterre, au Brésil, en Afrique, et en Europe. Ces derniers temps, l’Asie m’intrigue particulièrement.
J’ai eu l’idée de collaborer avec des artistes coréens, car je mixe souvent des titres coréens dans mes soirées et événements. En cherchant des plateformes pour rencontrer d’autres artistes, j’ai découvert Young-Ill. Nous avons commencé par produire un premier morceau, puis un deuxième, puis un troisième. À ce moment-là, je me suis dit qu’il fallait absolument qu’il vienne en France.
Au début, il pensait que c’était une arnaque. Mais lorsque je lui ai envoyé son billet d’avion, il a sauté de joie et a accepté. Aujourd’hui, cela fait plus de deux ans que nous travaillons ensemble !
Comment s’est déroulé le projet « Starting Line » ?
« Starting Line » a vu le jour après la sortie de notre premier EP, « Spitfire », que j’ai réalisé avec Young-Ill. Ce premier projet était une manière de créer une connexion artistique entre nous.
L’EP a rencontré un tel succès que nous avons décidé de viser encore plus haut avec un projet plus ambitieux. Young-Ill m’a suggéré plusieurs artistes coréens, et nous avons imaginé une sorte de collectif regroupant chanteurs, rappeurs, musiciens, mais aussi photographes et vidéographes.
Le projet « Starting Line » réunit 4 à 5 artistes principaux qui forment la base de « Stardust Korea », notre collectif. L’objectif est de proposer une vision contemporaine et indépendante de la musique coréenne.
Comment as-tu choisi les artistes pour « Stardust Korea » ?
Je collabore étroitement avec Young-Ill grâce aux réseaux sociaux. Il me propose des artistes que j’écoute attentivement. Si je pense que je peux leur créer une musique qui leur correspond, nous lançons un projet.
C’est ainsi que nous avons rencontré Nning, Blue Moon, et J.JUN. Nous travaillons à distance : je leur envoie des instrumentaux, et ils enregistrent leurs voix dessus.
Cette année, en avril 2024, je suis allé à Séoul pour la première fois. Cela a été l’occasion de tourner des clips pour Blue Moon (prochainement disponible) et Young-Ill. Cette expérience a été très enrichissante, d’autant plus que c’était ma première rencontre avec certains artistes. Je suis ravi du résultat, et cela a marqué un moment important dans notre collaboration.
Peux-tu nous parler de ton voyage à Séoul ?
Mon séjour à Séoul a été une découverte fascinante. J’avais déjà voyagé plusieurs fois au Japon, ce qui m’a permis de comparer les deux cultures et leurs approches musicales.
J’ai adoré la nourriture, l’accueil chaleureux, et l’atmosphère générale. Ce voyage m’a profondément motivé à finaliser le projet « Stardust Korea ». Nous avons sorti un album et un clip, et de nombreux projets sont en cours, notamment des EP pour chaque artiste.
Je prévois même de retourner à Séoul en avril prochain pour produire encore plus de musique et de clips. J’espère que notre projet continuera de se développer !
As-tu remarqué des similitudes ou des différences entre les cultures coréenne, japonaise et française ?
Avec la mondialisation, on retrouve des références communes dans chaque culture, ce qui est surprenant. Par exemple, en explorant un pays étranger, on s’attend souvent à un dépaysement total, mais au bout d’un moment, des éléments familiers émergent, comme dans le métro.
Cependant, chaque pays a ses particularités, influencées par son histoire. En tant qu’artiste, j’apprécie d’être parfois confronté à des environnements inconnus, car cela me pousse à sortir de ma zone de confort.
J’adore travailler avec les artistes coréens. Ils sont ouverts, professionnels, et la collaboration se fait naturellement, sans complications.
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